La ministre de la Transition écologique, de l’énergie, du climat et de la prévention, Agnès Pannier-Runacher, a présenté ce 11 octobre le budget de son ministère. « Un budget de combat » selon elle, construit « sous contrainte » en tenant compte des finances publiques, qui fera preuve de davantage de « sélectivité », alors que plusieurs dispositifs devront faire plus avec moins. C’est notamment le cas du fonds chaleur et du fonds vert. La fiscalité énergétique sera également revue avec en ligne de mire une hausse de la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité (TICFE) et une volonté « forte » de la ministre d’aller chercher « les niches brunes ».

Par Laura Icart

Ce 11 octobre, Agnès Pannier-Runacher a utilisé, comme l’ensemble des ministres du gouvernement Barnier qui se sont prêtés à l’exercice, la notion de « responsabilité » pour présenter à la presse le budget de son ministère, quasiment 17 milliards d’euros. Une nécessité de réduire le déficit public qui devrait dépasser les 6 % cette année et qui « pourrait atteindre 7 % en 2025 » si rien n’était fait, ce qui limitera la marge de manœuvre de l’exécutif. Et même si ce budget est « en croissance »  en raison d’un « retour à la normale » du soutien apporté au développement des énergies renouvelables avec la fin du bouclier énergétique, Agnès Pannier-Runacher  assume « certaines réductions de dépenses sur des enveloppes d’interventions » et la volonté de « plus de sélectivité » dans les politiques publiques…