Ferroviaire : le TER bioGNV à la conquête du rail

Un TER diesel émet entre 9 et 10 fois plus de CO2 pour un kilomètre parcouru qu'un TER électrique.

Publié le 23/03/2021

9 min

Publié le 23/03/2021

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Le cabinet SIA Partners publie aujourd’hui une étude qui évalue les impacts  économiques et environnementaux de la mise en place d’une filière TER bioGNV française. Une solution à court terme qui apparaît comme « pertinente et à moindre coût » selon l’étude et qui met en avant la maturité de la technologie et la disponibilité du bioGNV grâce à l’essor de la production de biométhane en France. En 2030, le matériel roulant au bioGNV pourrait atteindre 70 % du parc diesel existant suivant les usages et permettre de réduire significativement les émissions CO2 et de polluants de proximité (NOx , PM2,5…). Le développement de cette filière pourrait également générer de manière directe ou indirecte entre 9 360 et 19 110 emplois sur nos territoires. Décryptage.

Par Laura Icart

 

« Aujourd’hui inexistante dans le ferroviaire français, la technologie bioGNV pourrait s’intégrer facilement dans les structures de trains existants et créer ainsi une nouvelle filière pourvoyeuse d’emplois » indique d’emblée l’étude du cabinet Sia Partners que Gaz d’aujourd’hui a pu consulter. Une étude qui s’est fixée un triple objectif : déterminer l’activité totale générée par la mise en place et l’exploitation d’une filière bioGNV ferroviaire, estimer les emplois en périphérie du ferroviaire maintenus par la mise en place d’une solution améliorant la rentabilité des liaisons TER et enfin quantifier le potentiel de réduction de la pollution au CO2, aux NOx et aux particules liées au retrofit des trains au bioGNV.

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