D’ici le 1^er janvier 2024, les collectivités devront être en mesure de proposer une solution de tri à la source de leurs biodéchets afin qu’ils soient valorisés soit par compostage, soit par méthanisation. Selon l’Agence de la transition écologique, les ménages français ont produit en 2017 18 millions de tonnes de biodéchets, dont un tiers a directement fini dans nos poubelles grises. Avec cette généralisation, de nombreux défis nous attendent : réduire l’impact environnemental des biodéchets et leurs coûts de gestion, favoriser leur valorisation et un retour au sol de qualité et accompagner les Français dans l’évolution de leurs comportements. Autant d’enjeux auxquels vont devoir répondre collectivités, entreprises et citoyens dans les années à venir.

Par Laura Icart

Sur les 18 millions de biodéchets ménagers produits chaque année par les Français, plus de 40 % sont collectés en mélange avec les ordures ménagères résiduelles (OMR), notre fameuse poubelle grise. Le tri à la source des biodéchets est jusqu’à présent peu développé dans notre pays. Et principalement le fait d’initiatives volontaires des collectivités ou des usagers qui pour certains ont déjà mis en place des dispositifs de gestion de proximité avec souvent une valorisation in situ ou via des collectes séparées des biodéchets en vue d’une valorisation par compostage ou méthanisation à plus grande échelle. Des pratiques complémentaires qui doivent impérativement se massifier afin d’offrir une meilleure fin de vie à nos épluchures et autres restes alimentaires !

Biodéchets, késako ?

Réglementairement, les biodéchets ménagers sont définis par…