Si les prix du gaz connaissent une nouvelle accalmie sur les marchés mondiaux depuis le début de l’année, la prudence reste de mise selon l’étude trimestrielle « European gas demand fundamentals: 2022 & Q1 2023 review and short-term outlook » publiée le 17 avril par l’Oxford Institute for Energy Studies (OIES). Car si la demande a chuté en 2022, « il ne faudrait pas grand-chose pour provoquer un fort rebond » estime le centre de recherche basé à Londres.

Par Laura Icart, avec AFP

Comprendre les équilibres entre l’offre et la demande de gaz dans les mois à venir reste « un puzzle complexe avec de nombreuses incertitudes » souligne l’étude de l’OIES qui décrypte l’impact des prix du gaz sur la demande en 2022 et au cours du premier trimestre 2023.  « Un rebond même relativement minime de la demande en Europe ou en Asie pour profiter des bas prix, un hiver froid, ou une rupture d’approvisionnement comme en 2022 sur le terminal de liquéfaction de Freeport [au Texas, NDLR] pourrait facilement perturber l’équilibre actuel », indique l’étude. Si la demande de gaz, en glissement annuel, s’est effondrée « d’environ 13 % en 2022 » et semble suivre la…