L’adaptation, la mère des batailles

Le nouveau plan repose, pour la première fois, sur une Trajectoire de réchauffement de référence pour l’adaptation au changement climatique (TRACC), afin de préparer notre pays à un réchauffement à + 1,7 degrés en 2024, + 2 degrés en 2030, + 2,7 degrés en 2050 et + 4 degrés en 2100. ©Shutterstock

Publié le 28/10/2024

8 min

Publié le 28/10/2024

Temps de lecture : 8 min 8 min

Ce 25 octobre, le Premier ministre Michel Barnier a présenté à Éveux (Rhône) le très attendu troisième plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC). Logement, intempéries, agriculture, santé, infrastructures, sensibilisation, transports : tous les secteurs sont concernés. Objectif pour le gouvernement : préparer notre pays à vivre dans un pays à + 4 degrés en 2100. Un défi de taille dans une Europe qui se réchauffe plus rapidement que le reste du monde.

Par Laura Icart

 

« La France doit se préparer » a déclaré le Premier ministre, soulignant « la vulnérabilité de nos territoires » face à des « événements de plus en plus fréquents ». Des mots qui ont un écho particulier dans cette vallée du Rhône particulièrement meurtrie la semaine dernière par des inondations d’une rare intensité. Une planification « qui s’adaptera à chaque territoire » a-t-il déclaré, évoquant « l’urgence d’agir » alors que le coût de l’inaction pourrait être nettement plus important. « Le coût de cette adaptation au changement climatique doit aussi être un investissement »  a souligné Michel Barnier, précisant « qu’un euro investi éviterait 7 à 8 euros de dégâts ». « Les efforts collectifs portent leurs fruits » : le Premier ministre a évoqué la baisse des émissions de gaz à effet de 3,6 % au premier semestre 2024, après avoir baissé de 5,8 % en 2023. « La France restera résolument engagée sur la voie de la décarbonisation parce que c’est l’intérêt général que de décarboner. »

Vivre à + 4 degrés

« Si l’effort d’atténuation des émissions de gaz à effet de…

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