Pour booster la mobilité hydrogène, la région Auvergne-Rhône-Alpes, via la joint-venture HYmpulsion, a lancé en 2017 le projet pilote Zero Emission Valley, qui doit déployer 1 000 véhicules, 20 stations et 15 électrolyseurs à horizon 2023. C’est Engie Solutions qui a été choisie, le 16 juin, pour assurer le déploiement des stations hydrogène.

Par la rédaction de Gaz d’aujourd’hui

La région Auvergne-Rhône-Alpes qui, du vœu de son président Laurent Wauquiez souhaite être « la première région européenne pour l’hydrogène », dispose il est vrai sur son territoire d’un écosystème en plein développement (80 % des acteurs français de la filière sont installés sur le territoire régional) dans lequel le projet Zero Emission Valley  (ZEV) est le fer de lance. L’annonce par HYmpulsion, le 16 juin, du choix d’Engie Solutions pour la conception et de la réalisation des 20 stations hydrogène prévues dans le cadre du projet ZEV, est un pas de plus dans cette volonté régionale affichée de faire de l’hydrogène une filière d’excellence. « Ce projet de stations à hydrogène vert s’inscrit dans l’avenir. Véritable alternative aux énergies fossiles, il traduit la mise en œuvre de toute une filière, particulièrement active en Auvergne-Rhône-Alpes » indique dans un communiqué Jean-Christian Beaumont, directeur général d’Hympulsion.

20 stations pour 2023

Engie Solutions, forte d’un savoir-faire reconnu puisque la filiale services du groupe Engie assure actuellement « le développement ou l’exploitation de plus de 40 stations hydrogène sur le territoire national » aura en charge la conception (du choix des emplacements à l’obtention des autorisations administratives), la construction, l’exploitation, l’entretien et la maintenance. La mise en service des stations devrait être achevée d’ici 2023. .

Engie Solutions a également annoncé le 16 juin le lancement d’une expérimentation avec la métropole Nice-Côte d’Azur avec la mise à disposition pour les agents de la ville de Nice et de la métropole d’une dizaine de vélos à hydrogène. Un test, prévu pour durer six semaines, doit permettre à la collectivité de voir « si ce mode de déplacement est compatible avec les besoins ».

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