Le GPM de Bordeaux : futur hub de l’hydrogène girondin

Publié le 12/09/2020

2 min

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Le 29 janvier 2020, Storengy, le Grand Port Maritime de Bordeaux (GPMB) et Nexeya ont signé un protocole d’accord pour développer la filière hydrogène en région bordelaise. Ce projet baptisé H2 Bordeaux a remporté, le 9 septembre, un appel à projets européen pour co-financer les premières études de ce projet qui vise à faire de Bordeaux et de son port un territoire de l’hydrogène pour l’industrie et la mobilité.

Par la rédaction de Gaz d’aujourd’hui

Le projet H2 bordeaux est le lauréat d’un appel à projets européen visant à lancer les premières études du déploiement de l’hydrogène en milieu portuaire dans le cadre du mécanisme pour l’interconnexion en Europe (MIE). Le MIE est l’un des principaux instruments de financement de l’Union Européenne pour promouvoir la croissance, l’emploi et la compétitivité. Depuis 2014 : 28,7 milliards d’euros ont été alloués via le MIE pour des projets relatifs aux transports (23,7 milliards d’€), à l’énergie  (4,6 milliards d’€) et  pour les télécommunications (0,5 milliard d’€). Retenu parmi  262 autres projets déposés, l’UE va donc financer les études prévues dans le cadre du projet H2 Bordeaux à hauteur de 375 000 € soit 50 % du montant total.

Valoriser l’hydrogène en région bordelaise

Le « H2 Bordeaux » piloté par Storengy, le GPMBet Nexeya, doit permettre de valoriser 3000 tonnes d’hydrogène en région bordelaise via le partenariat noué avec Nouryon, un industriel dont « la production de chlorate de sodium par électrolyse de la saumure, élaborée à partir du sel importé via le port de Bordeaux, génère une quantité importante d’hydrogène. » indique le communiqué. Les études qui ont débuté , au début du mois, affichent plusieurs objectifs : connaître le potentiel de consommation d’hydrogène dans la zone du Port de Bordeaux pour la mobilité (terrestre ou fluviale) ou en application stationnaire; soutenir le développement de la filière hydrogène et notamment les fournisseurs de solutions ; créer un projet de référence qui pourra servir de base pour être dupliqué pour d’autres projets similaires en zones portuaires et avancer dans la conversion et la fabrication d’engins à hydrogène.

Un projet qui s’inscrit pleinement dans la dynamique observée ces dernières mois en faveur du développement de l’hydrogène à un échelon local et dans le plan de relance France hydrogène annoncé la semaine dernière. Un plan dans lequel les régions joueront un rôle clé.

 

 

Crédit : PAT/GPMB