Anticiper et éviter les conflits d’usages

Sur le papier, l’équilibre entre matière, nourriture et énergie semble possible à trouver pour satisfaire toutes les demandes. Encore faut-il qu’il se traduise sur le terrain. ©Shutterstock

Publié le 19/06/2024

8 min

Publié le 19/06/2024

Temps de lecture : 8 min 8 min

Miser sur les biomasses pour la transition peut conduire à une concurrence d’accès aux ressources. Les bioénergies doivent être modulées pour assurer les besoins en aliments et matériaux, tout en évitant les conflits entre elles. Un équilibre difficile.

Par Stéphane Signoret

 

Toutes les biomasses mobilisables à l’avenir vont servir à créer différents vecteurs énergétiques. Les défis sont multiples : capter un volume de biomasse suffisant sans fragiliser les ressources, être attentif aux changements d’affectation des sols, conserver voire renforcer les puits de carbone naturels, protéger la biodiversité et l’environnement, consolider les filières professionnelles qui assurent la gestion de ces biomasses, en particulier végétales, valoriser les débouchés finaux des bioénergies…

Un équilibre à trouver

Face à l’appétit pour ces biomasses, deux types de conflits d’usages doivent être évités : conflit d’accès aux ressources entre bioénergies et conflit des usages énergétiques avec les autres utilisations des biomasses en particulier pour les matériaux et l’alimentation, ainsi que les dimensions patrimoniales et de loisirs.

Sur le papier, l’équilibre entre matière, nourriture et énergie semble possible à trouver pour satisfaire toutes les demandes. Encore faut-il qu’il se traduise sur le terrain, alors que la tentation va être grande pour les acteurs les moins scrupuleux de piocher…

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