La Commission a présenté ce 26 février le pacte pour une industrie propre, un pacte à plus de 100 milliards d’euros qui vise à accélérer la décarbonation de l’Union tout en préservant la compétitivité de l’industrie européenne. Confronté à des coûts de l'énergie élevés et à une concurrence internationale intense, le Clean Industrial Act priorise deux secteurs : les industries à forte intensité énergétique qui pâtissent fortement d’un prix élevé de l’énergie et la création des marchés pour les technologies propres made in Europe. À noter que Bruxelles a également présenté un plan d’action pour une énergie abordable et un texte « Omnibus » de simplification à tous les étages.

Par la rédaction de Gaz d’aujourd’hui

Réduire les délais d'autorisation pour les projets d'énergies renouvelables, créer une nouvelle banque industrielle de décarbonisation dotée de 100 milliards d'euros et introduire des critères made in Europe dans les marchés publics et privés figure parmi les principales mesures annoncées le 26 février, visant à inverser le déclin industriel de l’UE. « L'Europe a de nombreux atouts. Nous détenons un quart de la totalité des brevets liés à des technologies propres dans le monde. C'est plus que la part des États-Unis et de la Chine réunies. L'Europe dispose d'infrastructures de premier ordre, dans lesquelles nous investissons » a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen tout en assurant que l’UE maintenait le cap de sa feuille de route, à savoir réduire de 55 % ses émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030. 

Une série de mesures législatives à décliner 

Innovation, simplification, baisse des coûts énergétiques et adaptation sont les quatre priorités d’action de l’exécutif Bruxellois qui reprend à son compte de nombreuses propositions du rapport de l’ancien chef de gouvernement italien Mario Draghi. En septembre, celui-ci avait fait un constat alarmant sur le décrochage de l’économie européenne dans différents...