Donald Trump : « Fossiles first »

En 2023, les émissions totales deCO2 provenant de la combustion d'énergie aux États-Unis ont diminué de 4 %, tandis que l'économie a progressé de 2,5 % selon l'AIE. ©Jonah Elkowitz / Shutterstock

Publié le 06/11/2024

6 min

Publié le 06/11/2024

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L’Amérique a élu ce matin son 47e président, battant sa rivale démocrate, l’actuelle vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris. L’inflation a été au cœur de cette campagne présidentielle où Donald Trump a remis au goût du jour son « Americans first » avec plusieurs promesses dont celle d’une énergie moins chère mais aussi la relance de l’emploi industriel. Un programme basé sur un fort protectionnisme et un déclin des ambitions climatiques qui promet un rapport de force assumé avec ses partenaires internationaux.

Par Laura Icart

 

L’ancien président a réussi ce 5 novembre son come-back dans un match électoral qui s’est avéré en sortie d’urnes pas si serré. Dans une campagne américaine où les « coups » se sont succédés, les sujets énergétiques ont été particulièrement présents, principalement sous l’angle du protectionnisme. Celui qui a déjà promis « de mettre fin rapidement à la grande arnaque verte », compte principalement s’appuyer sur les énergies fossiles pour faire de son pays « le premier producteur d’énergie au monde » et avait promis durant sa campagne…

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