Le ministère de la Transition écologique a dévoilé le 15 janvier le nouveau diagnostic de performance énergétique. Sa refonte prévue par la loi Elan promulguée en 2018 permet en premier lieu son opposabilité juridique. Elle repose également sur une nouvelle méthode de calcul « unifiée » et « stabilisée » et une nouvelle étiquette énergie tenant compte à la fois de la consommation d’énergie primaire et des émissions de gaz à effet de serre, qui doit permettre aux Français de mieux évaluer leurs dépenses énergétiques. Si l’idée d’exprimer les étiquettes en énergie finale semblait avoir les faveurs de l’administration, c’est finalement un double seuils énergie primaire-carbone qui a été retenu. Un choix qui selon le ministère du Logement ne modifie pas le nombre de passoires énergétiques dans notre pays.

Par la rédaction de Gaz d’aujourd’hui

En vigueur depuis plus de 14 ans, le diagnostic de performance énergétique (DPE) permet d’évaluer la consommation en énergie du bâtiment et de lui attribuer une étiquette énergétique et une étiquette climat sur une échelle de A à G, selon sa performance et son niveau d’émission de gaz à effet de serre. Si la plupart des Français ont déjà eu un DPE entre les mains, la lisibilité des…