La Commission européenne a présenté le 19 mars un plan d'action « pour garantir » une industrie de l'acier et des métaux compétitive et décarbonée en Europe. Un secteur particulièrement stratégique mais aussi particulièrement exposé aux prix de l’énergie élevés en Europe et à une concurrence chinoise jugée par beaucoup d’industriels comme déloyale.

Par la rédaction, avec AFP

« L'industrie de l'acier a toujours été un moteur essentiel de la prospérité européenne. L’acier propre de prochaine génération doit donc continuer à être fabriqué en Europe » a déclaré la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. « Il ne peut y avoir de réindustrialisation, ni de voie européenne vers la neutralité climatique sans une base industrielle sidérurgique et métallurgique résiliente au sein des frontières de l'UE » a souligné de son côté, lors de la conférence de presse, le vice-président de la Commission en charge de la compétitivité, Stéphane Séjourné. En 2024, l'industrie sidérurgique européenne a fait face à plusieurs défis majeurs. La production d'acier brut a légèrement diminué, avec une baisse de 0,9 % par rapport à l'année précédente, totalisant 1,84 milliard de tonnes indiquait Bercy début mars. La Commission européenne a annoncé des mesures visant à protéger l'industrie sidérurgique européenne. Ces mesures incluent l'extension et la pérennisation des sauvegardes commerciales pour défendre l'acier et l'aluminium européens face aux tarifs américains et à la surproduction...