Engie défend un mix plus équilibré entre les vecteurs électriques et gazeux

Publié le 13/06/2023
9 min
Premier énergéticien européen à réaliser un scénario de décarbonation à l’échelle de l’Europe, Engie défend un mix plus équilibré entre les vecteurs électriques et gazeux. Et montre, chiffres à l’appui, que l’utilisation de gaz renouvelables et bas carbone permet d’optimiser le coût global de la transition énergétique.
Par Stéphane Signoret
L’alliance de l’électron et des molécules : c’est sous ce leitmotiv que la PDG d’Engie, Catherine McGregor, a présenté son scénario de décarbonation de l’Europe ce 12 juin. Pour la première fois, un énergéticien réalise ce type de travail prospectif et le rend public. L’objectif est d’apporter de nouveaux arguments dans les débats – tant français qu’européens – pour montrer que la transition énergétique ne peut pas être 100 % électrique.
Vu son activité au niveau mondial, Engie se sent légitime pour éclairer les choix à faire et revendique pour cela son pragmatisme. La modélisation de 15 pays européens* a été menée pour atteindre les objectifs du « Fit for 55 » en 2030 puis la neutralité carbone en 2050, tout en optimisant le coût global et la robustesse du système énergétique. La pluralité des vecteurs énergétiques s’allie au réalisme technologique : seules les solutions matures ou en cours de démonstrateur sont retenues, et les conditions de marché ou d’acceptabilité sont prises en compte, par exemple sur le captage et stockage de carbone (CSC).
Électrification, décarbonation des gaz et flexibilité
Le scénario d’Engie rappelle tout d’abord que rien ne se fait sans économies d’énergie. Une...
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