Après avoir coupé le gaz à plusieurs pays européens au motif d’un refus de paiement en rouble, le géant gazier russe – et par son entremise le Kremlin – continue à mettre la pression sur les Européens. En début de semaine, l’entreprise a diminué ses livraisons de gaz via le gazoduc Nord Stream 1, impactant plusieurs pays européens. Elle a également annoncé réduire de moitié les volumes fournis à l’Italie. Si la France « ne reçoit plus de gaz russe par gazoduc » depuis le 15 juin, a annoncé ce matin le gestionnaire de transport GRTgaz, l’énergéticien a assuré qu’« aucune inquiétude n’est à prévoir pour cet été » et que le rythme de remplissage des stockages de gaz étaient conformes aux prévisions.

Par Laura Icart, avec AFP

C’est une véritable partie de roulette russe auquel se prête actuellement le géant gazier russe Gazprom. Mardi, l’entreprise a annoncé baisser de plus de 40 % sa capacité quotidienne de livraison de gaz vers l’Allemagne via le gazoduc Nord Stream. Mercredi, elle a diminué de 15 % ses livraisons  journalières de gaz au groupe italien Eni et n’a assuré que 65 % de ses livraisons journalières jeudi. Depuis le 15 juin, la France « ne reçoit plus de gaz russe par gazoduc » a annoncé ce matin le gestionnaire du réseau de transport gazier GRTgaz. Mais notre pays dispose d’un approvisionnement bien plus diversifié que ses…