Si le programme  » Bus 2025 », qui a pour objectif de convertir tous les centres bus ainsi qu’une grande partie du parc de bus exploité par la RATP pour Île-de-France Mobilités à l’électrique et au biogaz d’ici 2025, s’appuie sur des technologies matures. La RATP croit cependant au potentiel de l’hydrogène et souhaite se donner les moyens d’expérimenter « toutes les solutions techniques en développement » et en l’occurrence dans ce cas la viabilité technique de l’hydrogène, en proposant aux constructeurs de tester leurs technologies en conditions réelles d’utilisation avec voyageurs. Ce nouveau bus, qui sera soumis « à une batterie de tests techniques drastiques » avant sa mise en circulation sur la ligne 185 entre Georges Pompidou et la porte de Saint-Cloud, affiche une autonomie de 400 kilomètres. Il sera basé au centre bus de Fontenay-aux-Roses, dans les Hauts-de-Seine et l’hydrogène sera fourni par la station d’Air liquide située sur la commune des Loges-en-Josas. De son côté le syndicat mixte de transport public Île-de-France Mobilités a été le premier en France à effectuer, en septembre 2019, une mise en service commerciale de deux bus à piles à combustible hydrogène (construit par Van Hool), entre Versailles et Jouy-en-Josas. Aujourd’hui, sept bus Van Hool et Safra sont exploités par Île-de-France Mobilités.