Le 13 novembre, Engie, l’agglomération Durance, Luberon, Verdon (DLVA) et Air Liquide ont signé un partenariat innovant pour produire de l’hydrogène vert à échelle industrielle dans le cadre du projet HyGreen Provence.

Par la rédaction de Gaz d’aujourd’hui

Produire, stocker et distribuer de l’hydrogène vert : c’est tout l’objet de l’ambitieux partenariat public-privé signé la semaine dernière entre Engie, Air Liquide et la DLVA. Cette signature lance la première phase du projet HyGreen Provence qui vise la production d’électricité photovoltaïque pour injection dans le réseau, ou la production d’hydrogène vert via un électrolyseur.

Un partenariat innovant

Lancé en 2017, HyGreen Provence doit permettre selon Engie de « développer et valider les conditions technico-économiques pour la production de 1 300 GWh d’électricité solaire, équivalent à la consommation résidentielle d’environ 450 000 personnes pendant un an, ainsi que la production par électrolyse de l’eau d’hydrogène à échelle industrielle ».

L’agglomération DVLA, qui représente 25 communes et près de 65 000 habitants, dispose de nombreux atouts selon l’énergéticien français, comme « l’un des ensoleillements les plus favorables en France », soit 1 450 heures par an en moyenne, « un foncier disponible », mais surtout le site de stockage en cavité saline de Géométhane à Manosque, exploité par Storengy, pouvant accueillir « une production centralisée d’hydrogène renouvelable de grande ampleur ». Un hydrogène qui sera utilisé pour couvrir des usages de mobilité, énergétiques et industriels au niveau local ou régional.

Ce projet sera développé en plusieurs phases, avec des premières réalisations envisagées dès fin 2021 et l’arrivée des premiers panneaux photovoltaïques. Une possible phase finale est envisagée en 2027.