Impulser un signal politique fort pour les gaz renouvelables

©Avec 79 nouvelles mises en service en 2024, un niveau équivalent à 2019, la croissance de la filière diminue, et la tendance se prolongera en 2025 a indiqué la filière qui espère que les politiques et économiques se stabiliseront pour développer le potentiel « de l’ensemble » des filières de gaz renouvelables et bas-carbone. ©GRDF Occitanie.

Publié le 07/04/2025

9 min

Publié le 07/04/2025

Temps de lecture : 9 min 9 min

« La filière des gaz renouvelables n’est pas seulement une filière participant à la souveraineté énergétique nationale, elle contribue aussi à une souveraineté industrielle et alimentaire » ont tenu à rappeler les acteurs de la filière à l’occasion ce 3 avril de la publication de la dixième édition du « Panorama des gaz renouvelables ». Le biométhane injecté dans les réseaux représente aujourd’hui 3,2 % de notre consommation nationale et devra représenter 15 % d’ici la fin de la décennie selon  la prochaine programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE). Une filière qui entend compter dans la transition énergétique de la France alors que les objectifs autour de la trajectoire énergétique de notre pays n’ont jamais été autant politisés que ces dernières semaines.

Par Laura Icart

 

En écho aux nouvelles priorités fixées par le conseil de planification écologique - réduction des dépendances aux énergies fossiles, production industrielle locale, réduction des engrais importés -, la filière des gaz renouvelables revendique une triple souveraineté et espère notamment que le gouvernement en tiendra compte davantage dans les politiques publiques actuelles où notamment les nouvelles filières de gaz renouvelables que sont la pyrogazéficiation, la gazéification hydrothermale et la méthanation sont peu prises en compte. « Les gaz renouvelables ont un rôle considérable à jouer dans les multiples transitions que nous vivons » rappelle Jules Nyssen, président du Syndicat des énergies renouvelables qui appelle à une publication rapide de la PPE et dans un deuxième temps à un débat parlementaire plus prospectif fixant une stratégie...

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