La Commission européenne propose des règles « plus strictes » pour un air « plus pur »

Publié le 26/10/2022

7 min

Publié le 26/10/2022

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Le 26 octobre, la Commission européenne a annoncé la révision des directives sur la qualité de l’air afin de les aligner plus « étroitement » sur celles de l’Organisation mondiale de la santé beaucoup plus strictes. Selon l’Agence européenne de l’environnement (AEE), la pollution atmosphérique est responsable de 300 000 décès prématurés chaque année en Europe et d’un nombre important de maladies telles que l’asthme, les problèmes cardiovasculaires et le cancer du poumon qui lui sont attribuées.

Par Laura Icart

 

Selon l’Agence européenne de l’environnement, 96 % de la population urbaine était exposée à des concentrations de particules fines (PM2,5 ) supérieures à la valeur de 5 µg/m3 fixée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Une exposition de la population urbaine à des concentrations de PM2,5 qui tombe même à moins de 1 % d’exposition si l’on tient compte de la valeur limite annuelle de 25 µg/m3 fixée par l’UE. Un constat qui « met en évidence l’écart entre les objectifs politiques actuels de l’UE et les données scientifiques sur le moment où les effets sur la santé se produisent » et qui se devait d’être réduit pour tenir les objectifs « zéro pollution » d’ici 2050. Si des réductions et des améliorations globales de la qualité de l’air ont été constatées au cours…

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