La France appelle Bruxelles à un choix « pragmatique » sur l’hydrogène bas carbone

"Les renouvelables ne sont pas la seule réponse à la décarbonation. Le nucléaire en est une, également, ne serait-ce que parce qu'il fournit une énergie stable, peu émettrice de CO2, donc, de base, qui permet aussi de gérer l'intermittence du renouvelable" a souligné la ministre de la Transition énergétique, le 2 février.

Publié le 02/02/2023

7 min

Publié le 02/02/2023

Temps de lecture : 7 min 7 min

En plein trilogue sur la révision de la directive RED III, la France et huit États membres ont adressé un courrier à la Commission européenne s’inquiétant de la non prise en compte de l’hydrogène bas carbone dans les objectifs liés à l’hydrogène inscrits dans la directive. Malgré les annonces franco-allemandes de la semaine dernière et une entente tacite sur la question de l’hydrogène bas carbone, il semblerait qu’à Bruxelles, l’exécutif européen ne soit pas enclin à laisser l’hydrogène produit notamment à partir d’électricité nucléaire intégrer une directive sur les énergies renouvelables. Et cela malgré les demandes de la France et des pays de l’est de l’Europe qui estiment que l’enjeu principal demeure la décarbonation du mix énergétique européen et la réduction des gaz à effet de serre.     

Par Laura Icart

 

C’est le deuxième courrier envoyé à Bruxelles par la ministre de la Transition énergétique française Agnès Pannier-Runacher et huit États membres (Roumanie, Bulgarie, Pologne, Slovénie, Croatie, Slovaquie, Hongrie, République tchèque) dans le cadre des discussions en trilogue sur la révision de la directive RED III et plus généralement du paquet gazier. La France, qui possède un des mix électriques les plus décarbonés d’Europe avec le nucléaire, souhaite que Bruxelles en tienne compte dans sa directive en intégrant l’hydrogène…

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