La France face au défi de l’adaptation

Cultures agricoles inondées, écoles fermées, habitations évacuées... Le risque d'inondation va s'aggraver dans les années à venir estime Météo France sans toutefois pouvoir en mesure l'ampleur. ©shutterstock

Publié le 29/01/2024

7 min

Publié le 29/01/2024

Temps de lecture : 7 min 7 min

Le 23 janvier, le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu a convié élus, société civile, scientifiques et experts pour débattre de l’adaptation et préparer la France au + 4 °C prévu d’ici la fin du siècle. Une matinée pour inscrire l’adaptation au cœur des décisions publiques et privées alors que la France doit publier avant l’été son troisième plan d’adaptation au changement climatique (PNACC).

Par Laura Icart

 

La France doit « sortir du déni » et se préparer à s’adapter à un réchauffement climatique qui puisse aller jusqu’à + 4 °C estimait il y a un an le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, sur Europe 1. Atténuation, adaptation, financements sont de toutes les COP depuis quelques années mais face à la difficulté de mettre en place une stratégie globale qui imposerait un changement majeur de paradigme, le gouvernement français veut anticiper et se préparer à des scénarios « très loin » des ambitions fixées dans l’accord de Paris. L’année 2024 « sera l’année de l’adaptation. Une année où nous allons passer du constat, de la sortie du déni, à la mise en œuvre des mesures qui sont nécessaires » a affirmé le ministre de la Transition écologique qui sera en charge des négociations climatiques à la prochaine COP. Pierre angulaire de cette nouvelle politique d’adaptation,…

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