Le député Jean-Luc Fugit nommé président du Conseil supérieur de l’énergie

Publié le 25/11/2022

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Sur proposition de la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, le député Renaissance de la 11e circonscription du Rhône, Jean-Luc Fugit, a été nommé à la présidence du Conseil supérieur de l’énergie. Chimiste de formation, spécialiste des questions de qualité de l’air, il est également vice-président de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) et secrétaire de la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire de l’Assemblée nationale.

Par la rédaction de Gaz d’aujourd’hui

 

Jean-Luc Fugit a été nommé à la présidence du  Conseil supérieur de l’énergie. Il succède à Anthony Cellier, ancien député LREM du Gard, devenu membre du collège de la Commission de régulation de l’énergie, le 26 octobre. « Je remercie le gouvernement pour sa confiance […]. Je suis très heureux de cette nomination et du défi qu’elle représente alors que l’énergie est cœur du débat public » a réagi Jean-Luc Fugit.

Quel est le rôle du Conseil supérieur de l’énergie ?

Créée en 2006, cette instance consultative réunit l’ensemble des acteurs du secteur énergétique répartis en sept collèges distincts où l’on retrouve des parlementaires, de représentants de l’État, des collectivités, des syndicats du secteur du gaz et de l’électricité, des représentants du monde associatif (associations de consommateurs et associations environnementales) et des représentants des entreprises du secteur énergétique. Le CSE se réunit en moyenne deux fois par mois et est consulté sur l’intégralité des textes de nature réglementaire ayant trait au secteur énergétique. Denise Saint-Pé, sénatrice centriste des Pyrénées-Atlantiques, vice-présidente du CSE, engagée de longue date sur les sujets énergétiques – elle a notamment présidé pendant 12 ans le syndicat départemental d’énergie des Hautes-Pyrénées – assurait jusqu’ici l’intérim.

« Un rôle central » à jouer 

Pour Jean-Luc Fugit, qui occupait depuis 2018 la présidence du Conseil national de l’air, auteur d’une proposition de loi pour réduire l’exposition de la population aux polluants de proximité qui devrait être examinée au printemps prochain à l’Assemblée nationale, le CSE a « un rôle central » à jouer « dans les mois et années qui viennent pour contribuer à faire de la France le premier grand pays industriel à sortir de sa dépendance aux énergies fossiles ». Il sera un « acteur incontournable » ajoute-t-il dans un communiqué, pour répondre aux enjeux conjoncturels liés à la crise énergétique et aux enjeux plus structurels liés à la transition énergétique et écologique.

Rapporteur de la loi d’orientation des mobilités et co-auteur du rapport, en juillet 2020, « L’agriculture face au défi de la production d’énergie » pour le compte de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), Jean-Luc Fugit suit régulièrement les questions énergétiques à l’Assemblée nationale, notamment sur l’hydrogène et le biogaz. Il a annoncé s’engager avec « rigueur et détermination » dans cette nouvelle mission « au service du destin énergétique de la France ».

Crédit : Malo Tricca.