Le gouvernement français confronté à des décisions « cruciales » concernant son futur mix énergétique, prévient l’AIE

Fatih Birol, directeur de l'Agence internationale de l'énergie a remis le 30 novembre à Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, le rapport de l'AIE sur la politique énergétique de la France.

Publié le 07/12/2021

8 min

Publié le 07/12/2021

Temps de lecture : 8 min 8 min

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a publié le 30 novembre un rapport qui examine la politique énergétique de la France. Si les politiques climatiques et le rôle de la France sont salués, l’agence estime cependant que notre pays doit investir davantage dans l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables et le nucléaire si elle veut atteindre son objectif de zéro émission nette d’ici 2050, alors qu’elle a déjà pris du retard, notamment dans le domaine de l’efficacité énergétique et de la production d’énergies renouvelables.

Par Laura Icart

 

« La France est à la croisée des chemins, car des décisions clés sur son futur système énergétique doivent être prises rapidement pour qu’elle puisse atteindre des émissions nettes nulles d’ici 2050. En investissant beaucoup plus dans l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables et l’énergie nucléaire, la France peut accélérer les progrès vers ses objectifs clés en matière d’énergie et de climat », souligne Fatih Birol, directeur exécutif de l’AIE. L’agence estime que le gouvernement français est confronté à des « décisions cruciales » concernant son futur bouquet énergétique. Elle souligne que le rythme actuel de déploiement des technologies énergétiques à faible émission de carbone et des solutions d’efficacité énergétique en France n’est pas assez rapide pour permettre à notre pays  d’atteindre ses objectifs en matière d’énergie et de climat, sans « des efforts politiques plus importants et des investissements accrus » avec une attention particulière sur le développement…

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