Innovation : GTT, première ETI déposante de brevets en 2020

Publié le 09/06/2021

4 min

Publié le 09/06/2021

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L’Institut national de propriété intellectuelle (Inpi) a publié le 8 juin le palmarès 2020 des principaux déposants de brevets en France. Pour la deuxième année consécutive, Gaztransport & Technigaz (GTT), société d’ingénierie spécialisée dans la conception de systèmes de confinement à membranes cryogéniques pour le transport et le stockage des gaz liquéfiés se positionne en tête du classement des entreprises de taille intermédiaire (ETI) françaises en nombre de brevets publiés et à la 30e place du top 50 des premiers déposants de brevets toutes catégories confondues.

Par la rédaction de Gaz d’aujourd’hui

 

Avec 58 demandes de brevets publiées pour l’année écoulée (déposées entre le 1er juillet 2018 et le 30 juin 2019), exactement le même nombre qu’en 2019, GTT conserve la première place du classement des ETI et gagne une place, passant de la 31e à la 30e place de ce classement où l’on retrouve les acteurs de l’innovation et de l’économie française : de grands groupes, mais aussi des organismes de recherche publique et de plus petites entreprises.

La recherche publique progresse

Les 50 premiers déposants représentent plus de la moitié (54,8 %) de l’ensemble des demandes de brevets publiées à l’Inpi en 2020. Un chiffre qui ne fait qu’augmenter depuis la création du palmarès en 2004 où la concentration des 50 premiers déposants tournait autour de 33 %. Le trio de tête est composé de PSA (1 239 demandes de brevets publiées), Safran (1 103) et Valéo (819) mais la recherche publique, toujours emmenée par le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), accroît sa présence avec pas moins de 13 établissements de recherche, d’enseignement supérieur et établissements de l’État (Rese) présents dans le top 50, soit trois de plus qu’en 2019. Parmi eux, le CEA conserve la 4e place avec 646 demandes publiées en 2020 (659 en 2019), le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) occupe la 6e place avec 384 demandes publiées et IFP Énergies nouvelles perd deux places par rapport à 2019 et se classe au 15e rang avec 198 demandes. À noter l’entrée à la 35e place de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement avec 42 demandes publiées.

Innover, le maître mot pour GTT

Depuis plus de 50 ans, GTT, leader mondial dans son domaine, conçoit et propose à ses clients des technologies leur permettant d’optimiser l’espace de stockage et de réduire les coûts de construction et d’exploitation des navires ou des réservoirs équipés de systèmes de confinement à membranes cryogénique utilisés pour le transport maritime et pour le stockage des gaz liquéfiés. Dotée d’une expertise reconnue mondialement, cette pépite industrielle française place volontiers la R&D au cœur de sa stratégie globale et travaille sur des technologies innovantes pour accompagner la transition énergétique du monde maritime. « Nous avons actuellement plus de 1 700 brevets délivrés ou en cours d’examen dans 60 pays. Notre politique d’innovation vise à maintenir un haut niveau de performance technique à des coûts compétitifs, corrélé à haut niveau de sécurité » soulignait l’année dernière dans les colonnes de Gaz d’aujourd’hui le directeur général adjoint de GTT, Eric Dehouck. En 2020, GTT a consacré 10 % de son chiffre d’affaires à la R&D. L’entreprise, qui a récemment fait l’acquisition de la société Areva H2Gen, leader français de l’électrolyse dite « PEM » (« proton exchange membrane »), précise que les technologies qu’elle a développées « ont permis aux navires méthaniers de diviser par deux leurs émissions de gaz à effet de serre au cours des 10 dernières années ». Avec les nouvelles réglementations de l’Organisation maritime internationale (OMI), de plus en plus strictes, déjà entrées en vigueur ou prévues pour ces prochaines années, l’entreprise d’ingénierie française entend continuer à travailler sur de nouvelles solutions technologiques et numériques pour « améliorer la performance énergétique des navires et faciliter leur propulsion au GNL », afin de répondre aux multiples attentes de l’industrie du GNL et des professionnels du transport maritime.

Crédit : Inpi.