Le BPA, une brique supplémentaire pour décarboner 

La création d’un statut pour les Biogaz Purchase Agreement (BPA) dans le code de l’énergie instauré par la loi d’accélération des énergies renouvelables, est un des leviers avec dispositifs existants du tarif d’achat, des appels d’offres et les certificats de production de biométhane sur lequel veut s’appuyer la filière pour massifier la production de biométhane en France. © Shutterstock

Publié le 07/12/2023

7 min

Publié le 07/12/2023

Temps de lecture : 7 min 7 min

Moins connus que les PPA, son alter ego coté électricité, les BPA (« biométhanes purchase agreement »), un contrat d’achat de biométhane gré à gré conclu entre un producteur de biométhane et un consommateur de gaz, sont appelés à se développer en France et en Europe, portés par plusieurs enjeux : la nécessité des acteurs industriels de décarboner leur process, la volonté de sécuriser leur approvisionnement sur du long terme et de s’assurer la stabilité des prix.

Par Laura Icart

 

Dans la galaxie des nouveaux outils d’accélération du marché du biométhane qui n’impactent pas les deniers publics, les BPA font figure, avec les certificats de production de biogaz, de vrais leviers pour massifier la production en  donnant aux industriels une vision sur le long terme tant sur le prix de l’énergie que sur la sécurité de son approvisionnement. En France, si deux contrats de gré à gré ont déjà été signés, le premier conclu en janvier 2023 entre le groupe Engie et l’entreprise chimique Arkema, spécialisée dans la fabrication de matériaux de performance pour la fourniture annuelle de 300 gigawattheures (GWh) de biométhane pendant 10 ans, le deuxième entre TotalEnergies et Saint-Gobain pour la fourniture de 1 TWh de…

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