Les digestats à la loupe

L’étude des digestats reste récente. Les premiers résultats sont encourageants, mais la communauté scientifique attend un plus grand nombre d’études à ce sujet. ©Shutterstock

Publié le 25/06/2024

8 min

Publié le 25/06/2024

Temps de lecture : 8 min 8 min

L’intérêt pour les digestats est croissant. S’ils ont des atouts avérés en termes de fertilisation, notamment sur leur impact climatique et l’indépendance économique, il reste encore beaucoup à apprendre sur ce mode de fertilisation. Sur le terrain, les agriculteurs s’organisent pour comprendre au mieux comment optimiser ces apports.

Par Sandra Bilog

 

Un temps considérés comme déchets, les digestats de méthanisation sont désormais reconnus comme des co-produits pour lesquels l’intérêt est croissant. Ils offrent en effet une alternative aux engrais minéraux, notamment azotés. En comparaison à ces derniers, la pertinence environnementale et stratégique des digestats est aujourd’hui avérée. La nature des intrants, le procédé de méthanisation ou les post-traitements des digestats impactent cependant la valeur fertilisante d’un digestat. Concernant la vie du sol, les effets sont encore mal connus mais sont de plus en plus observés et semblent bénéfiques, notamment comparé aux fertilisants minéraux.

Un atout climatique et souverain indéniable

La production et l’utilisation de ces derniers représentent encore aujourd’hui plus de la moitié des émissions des gaz à effet de serre des grandes cultures. Le bilan carbone des digestats affiche un impact climatique bien plus léger. Du côté « production » du bilan carbone, les digestats battent en revanche à plate couture les engrais azotés minéraux. Ils sont issus d’une production de gaz renouvelable et de cultures…

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