Les particules ultrafines : un danger sanitaire encore (trop) méconnu

Le trafic routier est la principale source de pollution aux particules ultrafines (PUF) en Ile-de-France, selon Airparif.

Publié le 02/02/2022

6 min

Publié le 02/02/2022

Temps de lecture : 6 min 6 min

 Airparif, l’organisme chargé de surveiller la qualité de l’air francilien, a publié le 1er février les premiers résultats d’une campagne inédite de surveillance des particules ultrafines (PUF) menée en Île-de-France. Dans son viseur : les PUF, un polluant « émergent » encore méconnu mais au potentiel de dangerosité inquiétant pour notre santé. En hiver, sa concentration dans l’air ambiant, comprenez loin des sources de pollution, serait deux à trois fois plus élevée en zone urbaine qu’en zone rurale et principalement le fait du trafic routier, révèle l’étude d’Airparif. 

Par Laura Icart

 

Elles mesurent moins de 100 nanomètres, soit 0,01 micron (PM 0.1). C’est environ la largeur d’un cheveu découpé en 1 000. Elles, ce sont les particules ultrafines. Elles sont issues « d’une multitude de sources d’émission et de processus de transformation physico-chimiques dans l’atmosphère, dont les procédés de combustion » souligne Airparif qui précise que si elles contribuent « très peu » à la masse globale des polluants de l’air,  elles sont « dominantes » en nombre de particules émises.  Pourtant si ce polluant de l’air, plus petit qu’un…

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