Les négociateurs du Parlement européen et des États membres ont trouvé un accord politique le 6 février sur le règlement pour une industrie « zéro net » (NZIA). Un accord essentiel pour le Vieux Continent qui doit accélérer pour construire un écosystème industriel décarboné, essentiel à sa compétitivité. Après de nombreux allers-retours sur fond de désaccords avec plusieurs États membres, le caractère stratégique des projets relatifs à l’énergie nucléaire a bien été intégré dans liste des technologies dites « net zéro ».

Par Laura Icart

« L’accord politique sur le règlement pour une industrie « zéro net » constitue une avancée importante vers la réalisation de nos objectifs ambitieux en matière de climat et d’économie » s’est réjouie la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. « Avec le règlement pour une industrie « zéro net », nous voulons apporter un soutien à notre industrie pour qu’elle puisse mener à bien sa transition » a souligné de son coté Jo Brouns, ministre flamand de l’Économie, de l’innovation, de l’emploi, de l’économie sociale et de l’agriculture, dont le pays assure la présidence du Conseil de l’UE. Le NZIA, avec la législation sur les matières premières critiques et la réforme de l’organisation du marché de l’électricité, est un des piliers essentiel de l’UE pour améliorer la compétitivité de l’UE tout en soutenant sa transition. Plusieurs objectifs stratégiques sont définis dans ce plan : priorisation des financements pour les projets « net zéro », accélération de l’octroi des permis, développement de vallées industrielles, de nouvelles règles pour les marchés publics et des systèmes d’enchères pour le déploiement des sources d’énergies renouvelables.…