Mosahyc, le premier maillon du transport franco-allemand d’hydrogène en Europe

GRTgaz et Creos Deutschland vont investir 110 millions d’euros pour créer le premier réseau transfrontalier de transport d’hydrogène renouvelable et bas carbone entre la France et l’Allemagne. Un hydrogène qui servira principalement, dès 2027, à alimenter la nouvelle production d’acier bas carbone de la SHS-Stahl-Holding-Saar sur le site de Dillingen. ©Dirk Martin, SHS-Stahl-Holding-Saar

Publié le 10/04/2024

6 min

Publié le 10/04/2024

Temps de lecture : 6 min 6 min

L’un des principaux gestionnaires de transport de gaz en Europe, GRTgaz, a annoncé ce matin sa décision finale d’investissement pour la construction du projet Mosahyc (« Moselle Sarre hydrogène conversion »). Reconnu comme « projet d’intérêt commun » (PIC), « la première infrastructure de transport transfrontalière d’hydrogène renouvelable et bas carbone en Europe » selon GRTgaz ouvre la voie à la première « vallée de l’hydrogène ».

Par la rédaction de Gaz d’aujourd’hui

 

« C’est une annonce historique » selon GRTgaz, « le début d’une nouvelle ère » selon l’ensemble des partenaires du projet Mosahyc, qui réunit plusieurs énergéticiens, industriels et trois pays : la France, l’Allemagne  et le Luxembourg. Car le projet Mosahyc ouvre la voie à la première brique d’un réseau de transport européen d’hydrogène en connectant l’offre, les producteurs d’hydrogène, à la demande des clients industriels situés dans le Grand Est, en Sarre et au Luxembourg. Un projet pionnier dont la réussite sera aussi un test pour l’Europe dans le cadre de la grande dorsale hydrogène (« The European Hydrogen Backbone », EHB) qu’elle envisage de créer dans les années à venir et qui…

Cet article est réservé aux abonnés de Gaz d'aujourd'hui, abonnez-vous si vous souhaitez lire la totalité de cet article.

Je m'abonne