Pendant toute la crise du Covid-19, le groupe Engie s’est mobilisé pour assurer la continuité de ses services et la sécurité de ses équipes comme de ses clients. Claire Waysand, directrice générale par intérim et secrétaire générale du groupe Engie, revient pour Gaz d’aujourd’hui sur cette période et évoque la relance, sa volonté d’être un des leaders de la transition énergétique mais aussi la place qu’occupe le gaz et les gaz verts dans la stratégie du groupe.

Propos recueillis par Laura Icart

Comment Engie a maintenu les activités dites « essentielles » depuis le début de la crise du coronavirus ?

Engie, c’est un groupe mondial de plus de 170 000 salariés présents sur tous les continents, bien que 80 % de notre effectif se trouve en Europe. Cette présence à l’international nous a permis d’anticiper en termes d’adaptation et d’organisation à partir de notre expérience du virus d’abord présent sur le continent asiatique. Notre impératif a toujours été d’assurer la sécurité de nos collaborateurs. Nous avons pu dans ce cadre  assurer tout au long de la crise et au plus fort du confinement l’ensemble de nos activités essentielles. C’est une fierté pour le groupe.  Particulièrement concernées : les opérations de transport, de stockage et de distribution de gaz mais aussi certaines de nos activités de service. Pendant le confinement, en France par exemple, nos équipes ont assuré jusqu’à 10 000 dépannages de chaudières par semaine. Bien évidemment tous les services indispensables aux collectivités, aux hôpitaux [Engie est présent dans 330 hôpitaux en France comme dans plus de 70 hôpitaux en Italie, NDLR], les activités liées à la chaîne du froid, ont été maintenus. A…