Réduction des émissions  de CO₂ liées à la combustion d’énergie en France, volume record de biométhane injecté dans les réseaux gaziers, baisse de l’inflation dans l’Union européenne et volume d’énergie primaire consommé en France en 2023, retrouvez les principaux chiffres de la semaine écoulée.

Par la rédaction de Gaz d’aujourd’hui

– 5,6 %

Les émissions de CO₂ liées à la combustion d’énergie en France métropolitaine ont baissé de 5,6 % à climat réel après avoir augmenté de 8,4 % en 2021, et baissé de 3,3 % en 2022. « Les émissions de CO₂ liées à la combustion d’énergie en France métropolitaine atteignent 3,8 tonnes de CO₂ par habitant en 2023, en baisse de 5,9 % » précise le SDES. Une diminution importante est donc à relever l’année dernière, sachant qu’une baisse tendancielle d’environ 2,7 % par an était observée depuis le début des années 2000.

8,1 TWh

Depuis le 1^er janvier, plus de 8 TWh de biométhane ont été injectés dans les réseaux gaziers français, soit la consommation de près de 680 000 logements selon le site Open data réseaux énergies, principalement dans le réseau de GRDF (76 %) et de GRTgaz (19 %). En France, 704 sites injectent dans les réseaux gaziers et plus d’un millier d’unités de méthanisation produisent de l’électricité et de la chaleur.

2,4 %

Le taux d’inflation annuel de l’Union européenne a été de 2,4 % en août 2024, contre 2,8 % en juillet. Un an plus tôt, le taux était de 5,9 % selon l’office statistique de l’Union européenne, Eurostat. Les taux annuels les plus bas ont été enregistrés en Lituanie (0,8 %), en Lettonie (0,9 %), en Irlande, en Slovénie et en Finlande (1,1 % chacun). Les taux annuels les plus élevés ont été enregistrés en Roumanie (5,3 %), en Belgique (4,3 %) et en Pologne (4 %). Par rapport à juillet 2024, l’inflation annuelle a baissé dans 20 États membres, est restée stable dans un et a augmenté dans six. En août 2024, la contribution la plus importante au taux d’inflation annuel de la zone euro a été apportée par les services (+ 1,88 %), suivis par l’alimentation, l’alcool et le tabac (+ 0,46 %), les produits industriels non énergétiques (+ 0,11 %) et l’énergie (- 0,29 %).

2 523 TWh

La consommation d’énergie primaire de la France s’établit à 2 523 TWh en 2023  non corrigés. Le bouquet énergétique primaire réel de la France est composé à 38,6 % de nucléaire, 29,6 % de pétrole, 13,5 % de gaz naturel, 15,4 % d’énergies renouvelables et déchets et 2,1 % de charbon. Le bois-énergie demeure la première source d’énergie renouvelable consommée en France (5 %), loin devant l’électricité d’origine hydraulique (2,2 %), l’électricité d’origine éolienne (2,1 %) et les pompes à chaleur (2 %).