Quatre chiffres à retenir cette semaine

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Publié le 05/01/2025

3 min

Publié le 05/01/2025

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Les énergies renouvelables représentaient 24,5 % de la consommation finale brute d’énergie de l’Union européenne en 2023 selon Eurostat. En France, le montant des charges de service public de l’énergie à compenser en 2024 s’élèvera à près de 4,3 milliards d’euros a indiqué la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Les exportations nettes d’électricité de la France ont atteint un niveau record en 2024 selon RTE puisqu’elles ont représenté près de 89 térawatts-heures.  Un arrêté publié le 28 décembre indique que la fin du bouclier tarifaire ne sera pas suivie d’une hausse de taxe, permettant une baisse de la facture d’électricité des particuliers ayants souscrits aux tarifs réglementés de 14 % au 1er février.  Quatre chiffres à retenir sur la semaine écoulée.

Par la rédaction de Gaz d’aujourd’hui

 

24,5 %

Les énergies renouvelables représentaient 24,5 % de la consommation finale brute d’énergie de l’Union européenne en 2023, soit une augmentation de 1,4 % par rapport à 2022, selon les données d’Eurostat publiées le 19 décembre. La Suède, avec ses 66,4 % d’énergies renouvelables dans la consommation finale, fait figure de première de la classe, quand le Luxembourg (11,6 %) hérite de la dernière place. France et Allemagne sont au coude à coude, légèrement en dessous de la moyenne européenne. En 2023, les énergies renouvelables ont représenté 45,3 % de la consommation brute d’électricité dans l’Union européenne quand la part des renouvelables dans le chauffage et le refroidissement s’élevait à 26,8 % et à 10,8% dans les transports.

4,3 milliards d’euros

La CRE a procédé à la réévaluation des charges de service public de l’énergie à compenser en 2024 et en 2025 pour le bouclier tarifaire et les amortisseurs et elle réhausse le montant des CSPE à compenser en 2024 et 2025. Initialement estimées à 4,2 milliards d’euros, elles s’élèveront finalement à près de 4,3 milliards. Le montant total des charges de service public de l’énergie à compenser en 2025 s’élève à 8 931,4 millions d’euros. Elles sont ainsi en hausse de 6,9 millions par rapport à l’évaluation de juillet 2024, qui aboutissait à un niveau de 8 924,5 millions d’euros. Les charges hors boucliers tarifaires et amortisseurs « sont inchangées » précise le régulateur.

– 14 %

Selon un arrêté publié le 28 décembre, la taxe sur l’électricité (accise) remontera mécaniquement au 1er février à son niveau d’avant-crise, relevé de l’inflation, soit 33,70 euros par mégawattheure pour les particuliers contre 22 euros actuellement. Si le gouvernement Barnier souhaitait une hausse supplémentaire de l’accise électricité qui aurait limitée mécaniquement à 9 % la baisse de la facture des ménages, celle-ci n’ayant pas été adoptée, la baisse d’électricité devrait bien être de 14 % en 2025 comme annoncé fin novembre par Michel Barnier. 

89 TWh

Les exportations nettes d’électricité de la France ont atteint un niveau record en 2024 selon RTE puisqu’elles ont représenté près de 89 térawatts-heures (TWh). La France « a battu son record historique de 77 TWh datant de 2002 » souligne RTE. La France avec un solde exportateur positif enregistré sur toutes ses frontières : Allemagne-Belgique (27,2 TWh), Italie (22,3 TWh), Royaume-Uni (20,1 TWh), Suisse (16,7 TWh), Espagne (2,8 TWh). Ce nouveau record d’exports nets d’électricité alors que le solde exportateur de l’année 2023 s’établissait à 50,1 TWh est la résultante « du redressement important de la production nucléaire française, du développement continu de la production renouvelable (éolien et solaire) ainsi que de l’abondance de production hydroélectrique » en 2024.