Que faut-il retenir de la COP29 ?

A la COP29, les pays du monde se sont engagés à tripler le financement aux pays en développement, par rapport à l’objectif précédent de 100 milliards de dollars par an, à 300 milliards de dollars par an d’ici à 2035. ©Shutterstock

Publié le 24/11/2024

9 min

Publié le 24/11/2024

Temps de lecture : 9 min 9 min

La 29e conférence des parties sur le climat (COP29) en Azerbaïdjan s’est conclue ce 24 novembre à Bakou avec l’adoption d’un accord qui ne restera pas dans l’histoire en termes d’ambitions mais qui constitue pour beaucoup de pays « un pas en avant ». C’est donc sur un nouvel objectif financier visant à aider les pays du Sud que s’est achevée cette COP, avec des progrès épars et sans mouvement général. 

Par Laura Icart

 

« Les négociations ont été  particulièrement âpres et je dirais plus âpres que les années précédentes » souligne Agnès Pannier-Runacher lors d’un échange avec la presse ce dimanche matin, mettant en avant une COP marquée « par une désorganisation et une absence de leadership de la présidence qui n’a pas su se hisser à la hauteur des enjeux ». Entre Bakou et Paris, les relations diplomatiques, déjà très mauvaises, se sont encore dégradées pendant cette COP. « Aucun pays n’a obtenu tout ce qu’il voulait et nous quittons Bakou avec une montagne de travail à accomplir », a déclaré le secrétaire exécutif de l’ONU pour le changement climatique, Simon Stiell. « Les nombreuses autres questions sur lesquelles nous devons progresser ne font peut-être pas la Une des journaux, mais elles sont vitales pour des milliards de personnes. Ce n’est donc pas le moment de faire des tours de piste, nous devons nous fixer des objectifs et redoubler d’efforts sur la route qui mène à Belém ». Car si cette COP a été celle des polémiques, deux avancées notables sont à souligner : les ambitions réhaussées en termes de finance climatique et l’adoption des règles nouvelles de l’ONU pour le marché des crédits carbone, attendue depuis presque 10 ans.

Un accord « pas à…

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